viernes, 20 de noviembre de 2015

El cambio climático y la COP 21. Les îles.










Au beau milieu de l’océan Pacifique, les îles Marshall sont un ensemble d’atolls coralliens très vulnérables.
Conséquence du réchauffement climatique, le niveau des eaux monte, le littoral s‘érode. Et ce petit paradis pourrait tout simplement disparaître.
“Si la planète continue comme ça, avec nos modes de vie qui polluent au quotidien, on va avoir un problème”, explique Tony De Brum, membre du gouvernement. “Pas un problème qu’il faudra gérer dans 100 ans. On parle de quelque chose qui se passe maintenant !”
Sur l‘île de Majuro, la route du bord de mer a été envahie par les flots.
Les murs et les digues de protection n’ont pas résisté bien longtemps à la montée inexorable des eaux du Pacifique. Les îles Marshall sont maintenant à la merci d’une forte tempête ou d’un raz-de-marée.

“Nous sommes comme les canaris qui meurent dans les mines de charbon et qui disent aux mineurs “Sors de là, tu vas mourir toi aussi”, poursuit Tony De Brum. “Si les dégâts sont si importants sur ces îles au point d’envisager une évacuation, alors il est déjà trop tard pour sauver la planète.”
Les experts du GIEC, espèrent, eux, qu’il n’est pas trop tard. Mais le nouveau rapport du groupe intergouvernemental de l’ONU sur l‘évolution du climat se veut alarmiste.
“Ce que nous savons au vu de nos nombreuses expériences, c’est que même une faible montée du niveau de la mer, associée à une vague géante ou une grosse tempête, peut causer des dégâts considérables et peut potentiellement rendre ces îles inhabitables”, note le scientifique Chris Field.
Pour les experts, il existe des solutions, telles que l’installation de systèmes d’alerte, la construction d’abris contre les cyclones ou encore la création de zones protégées. Mais en attendant, les îles Marshall se préparent au pire.

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