domingo, 13 de abril de 2014

Si le monde était un village (2.013) et l`Espagne...


Le monde entier est un village global. Imaginons un instant que ce village soit composé de 100 habitants... Découvrez les principaux chiffres qui caractérisent notre population mondiale, dans une version simplifiée et facile à partager ! 
Source: PopulationData.net.


Si le monde était un village - 2013 por populationdata





Le Monde. 11-7-2017.
Chaque année, environ 86 millions d’êtres humains naissent sur la planète. En juin 2017, la population mondiale s’élève à 7,6 milliards d’individus. En 2050, selon l’Organisation des nations unies (ONU), elle devrait atteindre les 10 milliards. Mais comment vivent ces milliards d’individus ? Où résident-ils ? Quelle langue parlent-ils ? Dans quelles conditions vivent-ils ? Avec quels moyens ? Pour mieux visualiser ces différents éléments, imaginons qu’il n’y ait que 100 personnes sur la planète.

domingo, 6 de abril de 2014

Les antidépresseurs, toute une histoire.


Trois millions de Français sont suivis chaque année pour un épisode dépressif majeur, soit un Français sur dix. Depuis les années 1950, les antidépresseurs ont permis aux malades de pouvoir reprendre une vie normale.
Agité, désorienté, reclus dans leur monde… avant les années 50, soigner les troubles psychiques des patients reste encore difficile. Dans les hôpitaux psychiatriques, le traitement de la souffrance mentale se résume souvent aux électrochocs.
Il faut attendre 1951 pour qu'un homme révolutionne le traitement des psychoses presque par hasard comme l'explique le Pr François Chast, pharmacien : "Henri Laborit est un médecin de la navale qui s'intéressait à la problématique du stress des malades en salle d'opération. Pour gérer ce stress, il a l'idée d'administrer des médicaments antihistaminiques. Et grande surprise, les patients qui sortent de la salle d'opération habituellement mal et en difficulté psychologique, sont relâchés. Il va alors proposer à des psychiatres d'utiliser cette observation pour traiter des malades atteints de psychose". Le premier médicament neuroleptique va alors apparaître. Il sera utilisé en hôpital psychiatrique pour calmer les patients agités.
En avril 1957, le psychiatre américain Nathan Kline constate qu'un médicament anti-tuberculeux rend ses malades euphoriques. Après avoir réalisé des tests sur des patients non tuberculeux mais déprimés, il s'aperçoit que le médicament est également efficace. Cette découverte va être à l'origine d'un grand bouleversement de la prise en charge de la dépression.
L'arrivée de ces médicaments permet à certains malades de rentrer chez eux et de désengorger peu à peu les hôpitaux psychiatriques. Mais lorsque les personnes déprimées sont dans une grande détresse, l'hospitalisation reste de mise et il faut les soigner rapidement. Un psychiatre suisse Roland Kuhn va alors voir juste. À la fin de l'année 1957, il découvre une autre famille d'antidépresseurs réservée aux cas les plus graves.

Grâce aux médicaments, la prise en charge psychiatrique s'est nettement améliorée ce qui a facilité le travail des soignants et la vie des patients. Les molécules découvertes hier se trouvent encore dans les antidépresseurs d'aujourd'hui.
Source: france 5. fr. Allodocteurs. 1 avril 2014.

jueves, 3 de abril de 2014

Sida: histoire de une épidémie

Il y a 30 ans, des chercheurs français découvraient le virus du sida. Des années 81-83, avec les premiers cas et les découvertes des chercheurs de Pasteur, jusqu'à nos jours et les recherches actuelles porteuses d'espoir, nous retraçons l'histoire de cette maladie.


Période 1981-1983
Au début des années 80, il souffle comme un vent de libération sexuelle, mêlée d'insouciance. Pourtant très rapidement une odeur de poudre va se répandre dans l'atmosphère. En 1981, le sida fait son apparition et déclare la guerre. Une guerre au départ silencieuse.
En juin 1981, l'Agence épidémiologique d'Atlanta annonce au monde médical que cinq patients homosexuels à Los Angeles souffrent d'une pneumonie rarissime. Les hostilités sont lancées, la France est aussi touchée et la communauté homosexuelle dans son ensemble est en première ligne. Les symptômes sont multiples : fièvre, affections pulmonaires, tumeurs et au final... la mort.
La presse parle de "peste rose". Les homosexuels seraient punis par le cancer. On parle alors plus généralement de cancer gay. Le sarcome de Kaposi est une forme de cancer de la peau qui se manifeste par des taches brunâtres. Un stigmate qui restera longtemps associé aux malades du sida.
Ce mal mystérieux n'effraie pas le Dr Willy Rozenbaum, infectiologue, qui crée un groupe de travail sur le sida pour tenter de comprendre cette nouvelle maladie, malgré l'incrédulité du monde médical français. Malgré tout, le Dr Rozenbaum persiste pour trouver l'origine de la maladie. Une étroite collaboration va alors se mettre en place entre cliniciens et chercheurs.
En janvier 1983, le virus du sida est isolé et au mois de mai 1983, l'équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur publie les résultats dans la revue Science et devance les Américains. Une découverte française récompensée 25 ans plus tard par un prix Nobel de médecine. Mais à l'époque, l'histoire ne fait que commencer. Le sida vient seulement de lancer les coups de semonce d'une guerre longue et macabre que beaucoup sous-estiment encore.


2.012. 27 avril.com
  • Période 1984-1987
En 1984, Michel Foucault mourait, terrassé par le virus que l'équipe de Pasteur vient d'identifier. À cette époque, la stigmatisation des malades reste très pesante. On parle encore de la maladie des 4 H pour hémophile, homosexuel, haïtien, héroïnomane.
Au lendemain de la découverte du virus par l'équipe de Pasteur, tout reste à faire. Si l'ennemi est identifié, l'épidémie est rampante. En 1984, on dénombre 300 malades du sida en France. Tandis que la société reste sourde, le monde médical sent monter l'urgence.
Le sang et le sexe, les deux voies de transmission sont désormais connues. Pourtant le sida reste quatre lettres angoissantes. La panique gagne le personnel hospitalier censé apporter du soutien aux patients. Dans certains hôpitaux, infirmiers et aides-soignants osent à peine approcher les malades par crainte que le virus ne leur saute au visage.
Victimes d'une grande stigmatisation et condamnés à mort, c'est la double peine pour les malades. Chaque année ils sont plus nombreux et les hôpitaux tentent de faire face à la crise sanitaire.
Pour soutenir les malades et les soignants, les premières associations voient le jour afin de pallier un pouvoir politique atone jusqu'en 1986. Le nouveau gouvernement de cohabitation nomme alors Michèle Barzach ministre de la Santé.
La nouvelle ministre de la Santé prend alors deux mesures fondamentales : la vente libre de seringues pour limiter la contamination chez les toxicomanes et l'autorisation de la publicité sur le préservatif, seul moyen de prévention contre le sida. Ces mesures heurtent une partie de l'opinion. Le Front National en profite et joue avec les bas instincts. Mais Michèle Barzach ne cédera à aucune pression.
Les mesures de prévention sont lancées. Le sida vient de perdre une bataille. Et malgré plus de 300 malades recensés en France en 1987, l'espoir d'une nouvelle arme pour lutter contre le virus est en train de naître. C'est l'arrivée de l'AZT.
  • Période 1987-1996
À la fin des années 80, les malades réclament une prise de conscience de la société. Le réveil est lent mais va s'opérer doucement grâce notamment à des films comme "Les nuits fauves" ou "Philadelphia". En France, les malades vont bénéficier d'une prise en charge à 100%.
En 1987, un nouveau traitement fait naître l'espoir chez les malades du sida : l'AZT. L'AZT est un premier traitement obtenu dans l'urgence. Ce traitement contre le virus du sida tant attendu déçoit les soignants et les malades. Son efficacité est limitée et ses effets secondaires souvent dévastateurs.
À la fin des années 80 et au début des années 90, l'époque est morbide. La mort plane sur les malades, les hôpitaux se transforment en mouroir. On parle alors d'hécatombe. Et puis, il y a ceux qui ne développent pas le sida. Les séropositifs pour qui l'avenir est incertain.
Les années 90 sont noires. Les hémophiles accusent, le scandale du sang contaminé éclate. Les malades et leurs proches veulent réveiller une société qui refuse d'ouvrir les yeux. Dans ce contexte, Hervé Guibert, écrivain, décide de montrer son corps décharné, de crier sa souffrance et sa maladie à ceux qui ne veulent pas voir.
Après le décès de l'écrivain en décembre 1991, pour prendre le relais et tirer la sonnette d'alarme, de nombreuses associations voient le jour. Certaines associations sont au chevet des malades, d'autres se chargent de la prévention comme le Kiosque infos sida. D'autres associations tentent d'alerter l'opinion comme Act-up. Les associations se rangent en ordre de bataille et se réunissent lors d'une grande soirée télévisuelle : c'est le début du Sidaction.
Dans les années 90, le préservatif n'est plus un tabou. Pour quelques générations, la capote se banalise, la prévention se structure et les consciences se réveillent. En 1996, le bilan est lourd. Le sida a déjà tué plus de 30.000 personnes en France. Les traitements donnent des résultats mitigés. C'est alors avec une certaine méfiance que les trithérapies vont être accueillies.


Le Sida dans le monde en 2013. Actualitix.com
  • Période 1996-2013
1996 est une année charnière dans l'histoire du sida. Après treize longues années de recherche, un traitement va enfin empêcher les malades de mourir. C'est l'arrivée des trithérapies.
Mais au départ, les traitements arrivent au compte-gouttes des laboratoires américains. Il n'y en a pas pour tout le monde. Dans les services, les médecins doivent sélectionner leurs patients.
Très vite en France tous les malades seront traités. Et bien que les effets secondaires soient parfois pesants : diarrhée, ventre gonflé, joues creusées… l'ambiance devient enfin respirable. Une page de l'histoire est en train de se tourner. Les femmes peuvent désormais avoir des enfants sans risque de transmettre le virus, mais des combats restent à mener. Aujourd'hui pour elles, les effets secondaires liés aux trithérapies sont encore très pesants. Si la moitié des séropositifs dans le monde sont des femmes, seulement un tiers d'entre elles sont incluses dans les études cliniques. En France, les femmes représentent un tiers des 7.000 nouvelles contaminations chaque année.
En 2013, la prévention est multiple. Si le préservatif reste une arme efficace pour se protéger du sida, l'observance du traitement par trithérapie a permis aux séropositifs d'avoir des charges virales indétectables et de réduire considérablement la transmission du virus.
L'autre prévention reste le dépistage. Actuellement en France, 30.000 personnes ignoreraient leur séropositivité. Si en Occident les années sombres de l'épidémie sont derrière, l'enjeu se trouve désormais dans les pays du Sud. Parmi les 35 millions de personnes infectées dans le monde, 22 millions vivent en Afrique où les traitements coûteux sont encore trop peu accessibles. Une voix difficile à faire entendre.
Le sida est devenu un bruit de fond auquel on se serait presque habitués avec les avancées médicales de ces dernières années. Mais le sida a déjà tué plus de 28 millions d'individus et il continue ses ravages. 30 ans après la découverte du virus, l'histoire de cette maladie est toujours en train de s'écrire...
SOURCE: Rudy Bancart. Allô Docteurs, mis à jour le 4 avril 2014.

martes, 1 de abril de 2014

La pêche à la loutre au Bangladesh


La pêche à la loutre, une tradition menacée au... por lemondefr
Des générations de pêcheurs du sud du Bangladesh ont dressé des loutres pour les aider à attraper des poissons, mais cette tradition rare est lentement en train de disparaître, alors que les cours d’eau s’assèchent et que les stocks de poissons déclinent. « La sur-sédimentation, la pollution de l’eau et l’utilisation de différents types de filets et équipements de pêche ont tous un impact sur la population de poissons dans la rivière », détaille Mohammed Mostafa Feeroz, zoologiste à l’Université Jahangimagar de Dacca. En 50 ans, le nombre de personnes pratiquant la pêche à la loutre a chuté de 90%, et les experts estiment que cette technique pourrait avoir complètement disparu d’ici 20 ans si la tendance se poursuit. Au-delà de la tradition, c’est l’espèce elle-même qui pourrait s’éteindre : la survie des loutres dans le pays tient en effet en grande partie aux pêcheurs qui les nourrissent.