domingo, 27 de enero de 2013

ÉTATS FRAGILES DANS LE SAHEL

Cettes cartes, on peut les trouver sur le web, dont le titre est: 
LE DESSOUS DES CARTES. 
Un travail pour la chaîne de TV, appelée ARTE.

miércoles, 23 de enero de 2013

El mar de Aral.


Aral. El mar perdido.
Un documental de Isabel Coixet



"El proceso de desecación del Mar de Aral es uno de los mayores desastres ecológicos de la historia. Entre 1954 y 1960, el gobierno de la antigua URSS, con la intención de cultivar algodón en la región, ordenó la construcción de un canal de 500 km de longitud que tomaría un tercio del agua del río Amu Daria para una enorme extensión de tierra irrigada. La necesidad cada vez mayor de agua, debida a la mala gestión de su transporte y a la falta de previsión y eficiencia del riego, supuso tomar agua de más ríos que desembocaban en el Mar de Aral.
Por ello, en los años ochenta, el agua que llegaba a puerto era tan sólo un 10% del caudal de 1960 y el Mar de Aral empezó un proceso de desecación. En consecuencia, el Mar de Aral ocupa actualmente la mitad de su superficie original y su volumen se ha visto reducido a una cuarta parte, el 95% de los embalses y humedales cercanos se han convertido en desiertos y más de 50 lagos de los deltas, con una superficie de 60.000 hectáreas, se han secado.
En lo que respecta al clima, esta desecación ha eliminado el efecto de amortiguador que ejercía la zona en su entorno, por lo que los inviernos y los veranos se han hecho más duros, con el consiguiente aumento de sequías graves. La acción del viento ha desplazado toneladas de arena salinizada, que procede del fondo de la zona desecada, a una distancia de hasta 200 km, lo que ha agravado drásticamente la situación. Para colmo, el uso indiscriminado de fertilizantes y pesticidas contaminó el aire y las aguas freáticas.
El objetivo soviético de que el agua tuviera una salinidad cuatro veces superior al límite establecido por la OMS redujo el nivel de las aguas freáticas de 53 a 36 metros, lo que a su vez causó graves problemas con el suministro de agua potable. Las consecuencias para la salud de la población también han sido muy graves. La región registra la tasa de mortalidad infantil más alta de toda la antigua URSS. La bronquitis crónica ha aumentado un 3000% y la artritis un 6000%. En la región uzbeka de Karakalpakstán las mujeres padecen una pandemia de anemia y el 97% presentan niveles de hemoglobina inferiores a los 110 gramos por litro de sangre que fija la OMS. Los expertos señalan que ello se debe al consumo de agua estancada que contiene zinc y magnesio. En la misma zona de Uzbekistán, de 1981 a 1987, el cáncer de hígado ha aumentado un 200%, el de garganta un 25% y la mortalidad infantil un 20%. Asimismo, los casos de hepatitis, enfermedades respiratorias, de los ojos e infecciones intestinales en la región son siete veces superiores que en 1960.
Wikipedia.  Vistas de satélite de 1989 y 2008.
Todo esto se desencadenó en un periodo de tiempo relativamente breve y lo más dramático de todo es que ocurrió con un desconocimiento internacional casi absoluto. En 2003, unas imágenes por satélite de la NASA mostraron la verdadera envergadura del desastre y lo que muchos científicos ya habían anunciado. Ahora la opinión mundial se está movilizando y estamos empezando a conocer la verdadera dimensión actual de este desastre humano.

En enero de 1994, Kazajstán, Uzbekistán, Turkmenistán, Tayikistán y Kirguistán firmaron un acuerdo de compromiso asignando el 1% de sus presupuestos a contribuir a la recuperación del mar. Sin embargo, la cooperación entre estos países ha sido mínima. Hoy en día, la zona norte del Mar de Aral se está recuperando ligeramente, gracias al dique Kokaral que construyó el gobierno kazajo para retener el agua que normalmente fluiría hacia el mar en territorio uzbeko.

Actualmente hay varios proyectos previstos, de costes y eficiencia inciertos, y por el momento las acciones que realmente se están llevando a cabo se dedican a ayudar a la población afectada, ya que muchas ONG han iniciado en la zona campañas coordinadas respetuosamente. Uno de los aspectos más interesantes de los posibles procesos de recuperación es que es necesario que los antiguos países soviéticos denuncien los errores que cometieron y revelen el profundo impacto psicosocial de un desastre que se produjo en apenas el tiempo de un relevo generacional".

viernes, 18 de enero de 2013

domingo, 13 de enero de 2013

Faut-il interdire la pêche industrielle en Arctique ?


Le Monde. Blog Écolo. 24-4-2012.



C'est un appel majeur : plus de 2 000 scientifiques de 67 pays ont demandé à la communauté internationale de protéger l'océan Arctique, en interdisant la pêche commerciale tant que la recherche et un encadrement réglementaire n'assureront pas le respect de cet environnement des plus fragiles. Leur mobilisation s'est exprimée dans une lettre ouverte à l'organisme environnemental PEW Environment Group, dimanche 22 avril, à l'occasion de l'ouverture de l'année polaire internationale.

La fonte de la banquise, qui a atteint des records au cours de l'été dernier du fait du réchauffement climatique, a en effet ouvert des passages vers des eaux situées au-delà des zones économiques exclusives des nations limitrophes de l'Arctique. En tout, plus de 2,8 millions de kilomètres carrés constituent ces eaux internationales – soit un peu plus que la Méditerranée –, qui pourraient être accessibles à l'activité humaine pendant les mois d'été d'ici dix à quinze ans.

Bien qu'aucune activité industrielle ne s'est développée dans la partie septentrionale de l'Arctique, le potentiel économique de la zone attise les convoitises. Il y a bien sûr les gisements de pétrole et de gaz, sur lesquels les entreprises se positionnent depuis quelques années, au grand dam des associations écologistes – les régions polaires abriteraient de 15 % à 30 % des réserves d’or noir et de gaz pas encore découvertes de la planète. Mais les géants pétroliers ne sont pas les seuls à souhaiter prospecter au pôle Nord : il en va de même des industriels de la pêche, attirés par les perspectives de ressources encore vierges et surtout d'absence de réglementation internationale.

C'est ce point qui inquiète les chercheurs. "La communauté scientifique ne dispose actuellement pas de suffisamment de données biologiques pour comprendre la présence, l'abondance, la structure, les mouvements et la santé des stocks de poissons et le rôle qu'ils jouent dans l'écosystème élargi du centre de l'océan Arctique", estiment les scientifiques. Les 2 000 chercheurs appellent donc à un moratoire sur la pêche commerciale dans la région jusqu'à ce que ses impacts sur les écosystèmes, en particulier ceux des phoques, des baleines et des ours polaires, puissent être évalués, de même que l'effet sur les populations, dont la subsistance et le mode de vie dépendent de ces ressources. Ils demandent en outre aux gouvernements des Etats riverains de l'océan Arctique – Canada, Danemark, Etats-Unis, Norvège et Russie – de travailler à la conclusion d'un accord international basé sur la recherche scientifique et le principe de précaution.

Reste à savoir quelles sont véritablement les ressources halieutiques de la région. "Pour l'instant, il n'existe pas vraiment de véritables stocks présentant un intérêt commercial dans le bassin central de l’océan Arctique, explique Louis Fortier, directeur de l’institut Arctic Net de l'université Laval à Québec. Mais avec la disparition progressive de la banquise, la productivité biologique des écosystèmes va augmenter, entraînant le développement des stocks au cours du siècle, notamment au nord du détroit de Béring, et à l'est de la mer de Barents."
"Le risque est alors d'importer en Arctique les politiques de surpêche qui sont à l'œuvre dans le reste des océans et qui ont conduit à la surexploitation de certains gros poissons entraînant un déséquilibre des écosystèmes marins, poursuit le chercheur. Dans le cas du pôle Nord, cette situation sera davantage dévastatrice dans la mesure où les stocks de poissons ont une croissance lente, du fait des températures très basses, ce qui rend le renouvellement de l'espèce difficile. Il faut donc prendre dès maintenant un moratoire, avant que la pêche industrielle ne débute, pour analyser si les taux de croissance des poissons sont suffisants pour être exploités."
La pêche de subsistance, elle, n'est pas concernée par cette mesure. Si elle s'est révélée plus importante, au cours des cinquantes dernières années, que les chiffres déclarés par les gouvernements à la FAO, selon une étude réalisée par l'université de Colombie-Britannique publiée en février, elle reste néanmoins négligeable. "Aujourd'hui, les captures demeurent très faibles. Pour toutes les eaux arctiques dépendant de l’Alaska, par exemple, on les estime à quelque 89 000 tonnes par an, soit environ 0,1 % des prises mondiales répertoriées. Une petite moitié est destinée au commerce, le reste sert à la subsistance des populations locales."



sábado, 12 de enero de 2013

Des déchets

Fuente: Pays de lure.fr.

A force de recycler, la Suède doit importer des déchets.

Audrey Garric.
Blog Écolo. Le Monde. 22-9-2012.

La Suède manque d'ordures au point de devoir en importer depuis ses voisins. L'information a de quoi surprendre alors que la limitation des déchets s'avère depuis de nombreuses années un enjeu dans les pays industrialisés. C'est pourtant ce qu'a annoncé Catarina Ostlund, conseillère principale de l'Agence suédoise de protection de l'environnement, au groupe de radio américain Public radio international, dans un article repéré par Terra Eco.

L'origine de cette histoire, c'est le grand succès du recyclage suédois. Seulement 1 % des ordures ménagères suédoises finissent dans des décharges, contre 38 % pour la moyenne des pays européens, selon les derniers chiffres d'Eurostat. Dans le détail, 36 % de ces déchets sont recyclés, 14 % compostés et surtout 49 % incinérés, soit le plus haut taux dans l'Union après le Danemark (54 %), loin devant la moyenne européenne (22 %). Au moyen d'incinérateurs de plus en plus performants, appelés par l'industrie centres de valorisation énergétique, cette combustion des ordures génère aujourd'hui suffisamment d'énergie pour assurer 20 % du chauffage urbain du pays (810 000 foyers) et un approvisionnement en électricité pour 250 000 foyers, sur 4,6 millions de ménages, détaille le Swedish Waste Management.

Mais le problème, si l'on peut le qualifier ainsi, c'est que les capacités d'incinération du pays s'avèrent bien supérieures aux quantités de déchets produits (2 millions de tonnes chaque année). Pour faire tourner ses usines, et éviter de perdre de l'argent, Stockholm a alors récemment commencé à importer des ordures depuis l'Europe : 800 000 tonnes par an, qui proviennent majoritairement de la Norvège voisine, où les prix encore élevés de l'incinération rendent plus rentables un traitement dans un autre pays.

Une nouvelle preuve, s'il en est, que les déchets ont aujourd'hui une valeur marchande de plus en plus importante. "Valoriser des déchets, au sein d'usines jouissant d'une importante efficacité énergétique, est un pari judicieux dans un monde où le prix de l'énergie ne cesse de grimper et alors que nous pourrions être confrontés à une pénurie de combustibles", estime Catarina Ostlund. "Toutefois, il est aussi important pour la Suède, note Ostlund, de trouver des moyens de réduire sa production de déchets et d'augmenter leur recyclage. Mais à court terme, la valorisation énergétique des déchets est une bonne solution."

Cette incinération à grande échelle des déchets pose toutefois la question des émissions polluantes. Selon l'agence suédoise de gestion des déchets, la Suède a instauré une règlementation stricte en termes de limitation des émissions, entraînant ainsi leur réduction d'environ 90 % depuis le milieu des années 1980. Le chlorure d’hydrogène (HCI) un gaz incolore toxique et hautement corrosif, est ainsi passé de 8 400 tonnes émises dans le pays chaque année en 1985 à 60 tonnes en 2007. Les oxydes de soufre (SOx), responsables des pluies acides, ont aussi été considérablement réduits (196 tonnes contre 3 400), de même que le plomb (51 kg contre 25 000).

Les oxydes d'azote (NOx regroupant le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2), qui ont des impacts en termes d'effet de serre, d'acidification de l'air, des pluies et des eaux), sont par contre restés élevés : 2 100 tonnes en 2007 (contre 3 400 en 1985). Surtout, selon le Centre national d'information indépendante sur les déchets, organisme indépendant français : "L’Institut national de veille sanitaire insiste sur le fait que, pour mesurer les effets des incinérateurs fonctionnant aux normes d’aujourd’hui, il faudra attendre la fin d’une période de latence de 5 à 10 ans. Les risques ne sont donc pas écartés, et le renforcement progressif des normes montre qu’il est impossible de garantir l’innocuité d’un processus comme l’incinération, dès lors qu’il implique de multiples réactions chimiques."

sábado, 5 de enero de 2013

Les Courants Marins. Preuve écrite.


Terminamos el tema de francés con un texto sobre las Corrientes marinas.
On va finir le thème en français avec un texte sur les courants marins.

Si quieres ir trabajando antes del comienzo de las clases, pulsa aqui.
Si tu veux travailler le document avant de commencer le cours, clique ici.

On a travaillé les fiches suivants (Hemos trabajado las fichas siguientes):
  • La représentation de la terre.
  • La latitude et la longitude
  • Les paysages
  • Les fleuves et les mers
  • Les courants marins
BON COURAGE!  et Àu  travail!

miércoles, 2 de enero de 2013

Le continent de plastique


Le 7e continent de plastique : ces tourbillons de déchets dans les océans.
Le Monde.fr | 09.05.2012 Par Audrey Garric.

Le "7e continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. Aussitôt se forme à l'esprit l'image d'un gigantesque amas compact de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres bidons...
En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. "L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Il s'agit plutôt d'une multitude de micro-plastiques, d'un diamètre inférieur à 5 mm, en suspension à la surface ou jusqu'à 30 mètres de profondeur, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l'eau, on en remonte une quantité impressionnante." 
Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. Ces zones sont en effet caractérisées par la rencontre de courants marins qui, influencés par la rotation de la Terre, s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord, et en sens inverse dans l'hémisphère sud, selon le principe de la force de Coriolis, et forment d'immenses vortex appelés gyres océaniques. La force centripète aspire alors lentement, en plusieurs années, tous les détritus qui flottent sur l'eau vers le centre de la spirale, où ils s'amalgament et d'où ils ne sortent jamais.


"LA GRANDE POUBELLE DU PACIFIQUE"
La première plaque de déchets, et la plus importante, a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997. Au retour d'une course à la voile entre Los Angeles et Honolulu, l'explorateur avait décidé de prendre une route habituellement évitée par les marins, au centre de la gyre du Pacifique Nord, où les pressions sont hautes et les vents faibles. "Jour après jour, je ne voyais pas de dauphins, pas de baleines, pas de poissons, je ne voyais que du plastique", se souvient-il.
Débute alors sa lutte contre le plastique. Charles Moore met à contribution les scientifiques de son ONG, l'Algalita Marine Research Foundation, pour mettre au point une méthode de quantification des déchets en filtrant l'eau des océans. Sept expéditions sont menées dans cette zone de 3,4 millions de km2, que l'on surnomme rapidement le "Great Pacific Garbage Patch" (la "grande poubelle du Pacifique"). L'équipe y dénombre 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne, avec des pics à 969 777 fragments par km2. La masse de plastique y est six fois plus élevée que celle du plancton, pour un poids estimé de plusieurs dizaines de milliers de tonnes à plusieurs millions, selon différentes études, dont les modes de calcul et résultats divergent.
Afin de mieux connaître cette zone encore largement inexplorée, car trop vaste, une nouvelle expédition scientifique, française cette fois, est en préparation. Le skipper guyanais Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français et fondateur de l'entreprise d'expéditions Ocean Scientific Logistic, doit ainsi partir de San Diego d'ici à la fin mai pour un périple d'un mois et 2 500 milles entre la Californie et Hawaï. "Notre but est d'alerter sur la pollution sournoise en cours dans cette zone, qui s'avère très peu médiatisée en Europe", explique l'explorateur. Le bateau, une goélette des années 1930, sera guidé par des satellites pour se rendre là où la concentration de déchets est la plus forte afin d'en mesurer la densité, avec des prélèvements d'eau, de plancton et de fragments, puis de cartographier les zones polluées.
PLAQUES DE L'ATLANTIQUE ET DE LA MÉDITERRANÉE
Des recherches sont également menées dans les autres océans. En 2010, une nouvelle plaque de déchets, celle de l'Atlantique nord (The North Atlantic Garbage Patch), est découverte au large des Etats-Unis par une équipe de chercheurs de la Sea Education Association, une organisation privée de recherche, de la Woods Hole Oceanographic Institution, plus grand institut mondial privé d'études océanographiques à but non lucratif, et de l'université de Hawaï, dont les conclusions sont publiées dans la revue américaine Science. Résultat : dans cette zone, d'une taille comparable à celle de sa voisine du Pacifique, les eaux renferment jusqu'à 200 000 débris par km2. "Le poids total des déchets ne dépasse toutefois pas les 1 100 tonnes de plastique", note François Galgani.
Le chercheur est à l'origine d'une autre expédition, en Méditerranée cette fois. Si aucun gyre permanent n'y existe, des tourbillons ponctuels et les importants rejets des Etats côtiers entraînent aussi une accumulation de détritus. En 2010, l'expédition MED (Méditerranée en danger) évalue à une moyenne de 115 000 particules par km2 les déchets qui contaminent la mer. "Là encore, le poids total de ces plastiques est moins impressionnant : 600 tonnes, à raison d'une moyenne de 1,8 mg par déchet. Mais le risque, c'est de voir ces quantités augmenter considérablement avec le temps, la Méditerranée étant quasi-fermée", explique François Galgani.


AGGRAVATION DU PROBLÈME
Les déchets qui peuplent les océans proviennent en effet à 80 % des terres, portés par le vent ou les rivières – le reste tombant des navires de commerce. Jusqu'alors, les débris flottants étaient détruits par les micro-organismes, mais cela n'est plus le cas avec l'arrivée des plastiques, essentiellement du polyéthylène, du polypropylène et du PET, qui constituent 90 % des déchets maritimes. Or, ces quantités ne cessent d'augmenter. On estime que 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont près de 10 % finissent dans les océans. Le modèle ci-dessous, réalisé par le site de rercherche 5gyres, montre que la concentration de déchets va aller grandissante au cours de la décennie :
Une preuve de cette aggravation du phénomène vient d'être apportée par une nouvelle étude de l'université de Californie à San Diego, publiée mercredi 9 mai par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. Selon les chercheurs, la concentration de microplastiques a été multipliée par cent au cours des quarante dernières années dans le gyre subtropical du Pacifique nord.
Or, ces plastiques mettent des centaines d'années à se dégrader. Et si la lumière du soleil photodégrade quelque peu les chaînes des polymères plastiques, en les fractionnant en morceaux, ce phénomène ne fait en réalité qu'empirer les choses. Devenu plus petit, le plastique constitue une grave menace pour la biodiversité : il peut ainsi être ingéré par les poissons, oiseaux et autres organismes marins, suscitant blessures et étouffements. Sans compter que ces déchets génèrent des substances toxiques dans les océans et peuvent créer un déséquilibre des écosystèmes.

Que faire contre ces poubelles flottantes ? Si des opérations de nettoyage des gyres ont déjà été entreprises ou sont à l'étude, comme le projet américain Kaisei, la tâche paraît titanesque étant donné l'ampleur des zones contaminées et le nombre de micro-fragments. D'autant que ces déchets se trouvant essentiellement hors des eaux nationales et des Zones économiques exclusives, aucun Etat ne veut en assumer la responsabilité ni le coût.
"Le plus accessible serait de se concentrer sur le nettoyage des canaux et rivières qui débouchent dans les océans, ainsi que les plages, afin de prévenir une accumulation de déchets plus au large et en profondeur, explique Marieta Francis, directrice exécutive de l'Algalita Marine Research Foundation. Mais l'essentiel est surtout de réduire la quantité de déchets produite, en limitant la consommation d'emballages, en les recyclant et les réutilisant au maximum et en recherchant d'autres alternatives, comme des plastiques biodégradables ou compostables, du papier ou de l'aluminium."



PRUEBA. Recuperación 1º ESO

¡Hola chic@s!

¿Qué tal las vacaciones?
Ya habréis descansado y divertido,  y va siendo hora de preparar la prueba de Recuperación de la 1ª Evaluación.
Consta de dos partes:
        a) Mapa físico de Europa.
        b) Teoría (temas 1-4)
Ambas partes se realizarán por separado, en días distintos.
Por lo que se refiere a la teoría, os he eliminado algunos epígrafes menos significativos . No te agobies. Intenta asimilar lo fundamental y no te pierdas en los detalles.
¡Ánimo y Buena suerte.!